My reason is You { Feat Blair.W

My Reason is You

Blair & Chuck

You got me going crazy and you know I can't sleep
No fortune your moves and you hypnotise me
You got me trembling like a little baby girl

B. vient de m'appeler, elle rentre à 20h. Je te préviens comme promis. Bonne chance. S.

Voilà pourquoi il était toujours bon d'avoir quelqu'un sur qui compter. Chuck se promit de rendre la pareille à celle qui était à présent sa demi-soeur, pour ce service.
Il était déjà 19h lorsque le jeune-homme reçut ce message. Il repensait aux evènement qui s'étaient produit il y avait maintenant un mois. Au mariage de Lily et son père il s'était passé beaucoup de choses. Tout d'abord Nate et lui s'étaient réconciliés. Mais ce fut aussi le jour où il sortit avec Blair, la jeune-fille qu'il aimait, celle qui avait été l'une de ses amies. Il avait décidé de faire un effort et d'être attentionné. Seulement il était Chuck Bass, et il ne pouvait pas changer. Il aimait Blair c'était vrai mais déjà il ne pouvait le lui avouer. Par orgueuil, par vanité. Et surtout les femmes l'attirait toujours. Trop pour qu'il puisse résister. Il avait tenu deux semaines avant de redevenir celui qu'il était. Après cette courte période, un après-midi où il devait retrouver sa petite amie pour s'envoler avec elle sur leur lieu de vacances, il avait couché avec une autre femme. Elle l'attendait alors qu'il était en train de la tromper. Une nouvelle fois il inscrivait le mot "fin" à leur histoire.

Enfin peut-être pas. Car ce soir, Chuck était bien décidé à se faire pardonner. Il avait commit une erreur, mais il fallait l'avouer Blair lui manquait. L'attirance qu'il avait pour elle bien qu'il ne pouvait entretenir une relation durable avec elle, était idéniable. Tout en elle le séduisait. De sa voix, a son regard, en passant par ses manières.
Avant qu'il ne sorte avec elle tous deux avaient déjà plusieurs fois couché ensemble. En réalité leur liaisons se révélait être un vrai jeu pour eux deux. Il se retrouvaient, se déchiraient, s'engueulaient pour se séduire à nouveau. Cela aurait pu être drôle s'ils n'en souffraient pas. L'amour n'était pas compatible avec l'enjeu de leurs petits défis.

Le jeune-homme le savait, il serait dur de la reconquérir après cette trahison sans compter qu'elle avait un caractère aussi fort que le sien. Ce serait même peut-être impossible, à y réfléchir, mais il se devait d'essayer même si la rencontre promettait d'être explosive. Ainsi plus tot il s'y prendrait et plus il aurait de chance d'y parvenir. Il comptait également sur l'effet de surprise. Car bien evidemment Blair n'était pas au courant qu'il savait à quelle heure elle rentrait.

Chuck mit une demi-heure à se préparer, un peu plus longtemps que d'habitude mais pas trop, puis il fit venir sa limousine pour l'enmener à destination, à savoir chez les Wardolf. Plein de bonnes intentions, il avait même acheté un bouquet de fleurs.
Ce fut cette chere gouvernante, Dorota, qui l'acceuillit à sa sortie de l'ascenseur. Cette femme était très drôle aux yeux de Chuck. Lorsqu'elle le vit elle afficha une mine étonnée et balbutia comme une jeune amoureuse pour le saluer. La servante lui apprit également que Melle Blair, comme elle l'appelait, n'était pas ici.

-Je le sais bien. Justement je l'attend comme je sais qu'elle doit arriver d'un moment a l'autre.

Il lui sourit d'un air ironique et celle-ci s'éloigna en de petits pas préssés. Il soupira, la trouvant exaspérante. Puis Chuck jeta un coup d'oeil à sa montre, 19h57, et alors que qu'il s'asseyait sur les marches donnant à la chambre de Blair, les portes de l'ascenseur s'ouvrirent. Il se redressa donc, passa une main sur son costume pour le défroisser et prit dans ses mains le bouquet de fleur.
La belle jeune-fille lui apparut, une petite valise à la main, son chauffeur portant à l'arrière les plus lourdes. Blair n'avait pas encore levé les yeux et ne l'avait donc pas appercu. Chuck ne bougea pas, s'attendant à tout, et soufflant un bon coup, prêt à afficher son éternelle aisance face aux evenements.

Les vacances étaient finies et les cours allaient reprendre dans moins d’une semaine. Moi qui d’habitude adorerais reprendre les cours, cette fois ci c’était la chose la plus horrible qui puisse m’arriver. Tout cela à cause de Chuck Bass, ce salop de première. Il avait réussit à me gâcher mes vacances alors que celle-ci venait juste de commencer. Je n’arrivais pas à croire que dans une semaine, je devrai le supporter encore une année entière. Même le simple fait de le voir me faisais maintenant une immense peine. J’avais passé là plus part de l’été enfermé dans ma chambre. Ne voulant sortir et affronter le monde extérieur. Et si j’avais fait tout ça c’était pour une seule et unique personne, Chuck Bass. Qui l’eut cru ? Pas moi en tout cas. Si on m’avait dit un jour que je pleurerais pour Chuck j’aurai envoyé la personne à l’asile le plus proche. Mais les fait été là…

Pour la première fois, Dorota ainsi que ma mère avait réussit à me faire sortir de ma chambre et elles m’avaient emmené faire du shopping. Evidement, ma mère ne savait pas pourquoi j’étais dans cet état et je pense que Dorota non plus. Il devait être près de huit heures quand elles décidèrent que l’on en avait acheté assez. Et heureusement, j’étais épuiser et en me promenant dans tous les magasins, cela m’avait rappelé qui j’étais. C’est vrai après tout j’étais Blair Waldorf aussi appeler Queen B. Et même si je le voyais, je ne pleurerais plus. J’avais déjà trop pleuré pour un type qui n’en valait pas le coup. J’allais l’oublier une bonne fois pour toutes mais avant il fallait qu’il souffre. Il allait souffrir autant qu’il m’avais fait souffrir. Je ne voudrais pas être à sa place.

Pendant le trajet, j’étais dans la limousine ma mère parlait avec Dorota. Elle voulait organiser une soirée pour rappeler à tout le monde qu’elle était mariée avec Cyrus. Qui aurait pu oublier la tête de mon nouveau beau-père ? Même un aveugle avait vu à quel pont il était horrible. Enfin, une soirée pourquoi pas mais qui serait les invités ? Sûrement les mêmes que d’habitude. La haute société autrement dire toutes les personnes avec qui je traînais. Il y aurait Kati, Isa, Serena, Nate et bien sur Chuck. Chuck, j’allais devoir l’affronter un jour où l’autre de toute manière. La limousine s’arrêta, nous n’étions pas encore à la maison. Ma mère descendis et parti dans ses bureaux. Elle n’allait sûrement pas dormir à la maison ce soir alors. Tant pis, si elle emmenait son stupide mari se serait parfait.

Enfin arrivé, je pris la direction de l’ascenseur tout comme Dorota. Cella-ci me suivait et n’avait pas encore dit un seul mot. Bizarre, normalement elle était toujours à me parler de quelque chose mais si la chose en question ne valait pas le coup que je réponde. L’ascenseur arriva et je monta dedans suivit de Dorota. Elle ne me regardait pas et avait la tête vers le sol. Je suis sur qu’elle me cache quelque chose.

- Dorota, que ce passe t il ?

Elle ne me regardait toujours pas. Au moment où j’allais encore la questionner, nous arrivions à destination. Elle fila à toute vitesse dans la cuisine. Elle allait voir ce qu’elle allait voir. Je sortie énerver et près à lui crier dessus quand je vis le pourquoi elle était partie. En face de moi ce trouvait Chuck Bass, le plus beau salop que la terre n’est jamais vu. Comment avait-il le culot de venir ici !?! Je le regardais et bizarrement je n’eu pas envie de pleurer. Je souris intérieurement, oui j’étais bel et bien guérit de cet enfoiré. Je m’approcha dangereusement de cet animal en cage, dans ma cage. Quand j’arrive à ça auteur je lui envoya une gifle magistrale dans son sublime visage.

- Espèce d’enfoiré !

Je partie en direction de ma chambre. Arrivé dedans, je m’assis sur mon lit pour reprendre mes esprits. Pourquoi était-il venu ? Il ne comptait tout de même pas s’excuser ? Une chose était sur, il allait avoir beaucoup de mal. Je m’allongea sur mon lit quand je vis Chuck dans ma chambre. Pourquoi était-il monté !

Tout se passa très vite ! A peine m'étais-je mis sur son passage que Blair, qui semblait déjà sur les nerfs, se rua sur moi et me gifla. Je n'eus le temps que d'appercevoir une crinière brune s'approcher à demi en courant comme entrainée par la rage. Puis j'avais ressenti ma joue rougir sous le coup pour enfin voir la jeune-fille disparaitre.
Comme toujours j'affichais ce regard impassible et ce sourire en coin, symbole d'indifférence. Mais ces apparences laissaient en réalité place à de bien plus sombres pensées bien enfouies. Me haissait-elle donc autant? Ou n'était-ce qu'un voile? Je n'avais pas bougé et était plongé dans mes reflexions quand Dorota passa devant moi en m'observant avec cet air ahuri qui lui était bien connu. Je lui lançai un regard des plus froids:

-Vous n'avez donc rien de mieux à faire que de venir fouiner !? menaçais-je sarcastique

Sans lui laisser le temps de répondre et sans même lui accorder un nouveau coup d'oeil, je choisis plutôt de grimper les escaliers et prit ainsi la direction de la chambre de Blair. Inutile de préciser que je connaissais le chemin par coeur. J'aurais peut-être même pu le faire les yeux fermés. J'avais passé tant de temps là-bas, tellement de bons souvenirs. Tout ces moments qui valaient la peine d'insister. Je fonçais sans réfléchir, après tout ce n'était pas un petite gifle qui allait arrêter Chuck Bass.
Lorsque j'arrivai devant cette dernière barrière qui était la porte, j'hésitai à frapper, quand je réalisais que ça aurait été une mauvaise idée. Elle ne m'aurait tout simplement pas laissé rentrer. Ou du moins aurait essayé de m'en empecher. J'ouvris donc celle-ci à la volée. Je restais tout d'abord à l'encadrement de la porte pour l'observer.
Elle était à la fois la même et différente. Disons que Blair était toujours cette jeune-fille, à l'attitude quelque peu gamine et capricieuse. Cette fille qui était si attirante et belle à mes yeux, sans compter qu'elle était habillée superbement, et qu'elle avait bronzé. Mais cette lueur que je retrouvais autrefois dans son regard avait disparue et je m'en rendis compte dès qu'elle tourna ses yeux bruns vers moi. Cette flamme s'était dissipée. Et bien que je ne le montrai pas, cette remarque me planta un couteau dans le coeur.
En de gestes lents je m'approchais au bout du lit de sorte à me poster devant son visage, de manière à ce qu'elle puisse me voir, alors qu'elle avait détourné son attention de moi. Je mit mes mains dans mes poches.

- Bonsoir ! J'ai laissé les fleurs que je t'ai porté en bas. Dorota s'en occupera certainement. J'avais peur qu'en les montant tu ne me les renvoies à la figure.

Une fois de plus je souris malicieusement et comme elle ne daignait s'interesser ne serait-ce qu'un tant soit peu à moi, je m'avançais vers elle. Doucement, pas plus bruyant qu'une fourmi, je m'assis à ses cotés, sur le bord du lit. L'on n'aurait pu entendre les mouches voler. Je ne sais si elle n'osait pas bouger mais elle resta comme stupéfixée. Ne pouvant résister, une main baladeuse glissa vers la cuisse de Blair, toujours allongée sur le ventre, et la caressa de la façon la plus tendre qui soit, comme pour vouloir à la fois l'apaiser et faire en sorte qu'elle veuille de moi.
Je n'avais jamais été doué pour les excuses. Du moins pour les exprimer oralement. J'avais ma propre vision des choses. ça avait toujours été comme ça et je ne sais pas si l'on pourrait me changer un jour. D'ailleurs je ne le voulais pas. Je la scrutais, plein de désir, n'attendant qu'une chose, qu'elle se retourne enfin vers moi et accepte ma vue.

J’étais allonger sur mon lit ignorant totalement Chuck qui venait d’entrer. Il ne pouvait pas être gentil une fois dans sa vie et le laisser tranquille ? A croire que non. Enfin, c’était Chuck Bass, le diable incarné et le diable n’est pas gentil. Je me décida de tourner la tête pour le regarder. Tout à l’heure, je n’avais même pas pris cette peine. Il était beau non plutôt magnifique encore mieux que dans mes souvenirs. J’eu soudain l’irréprochable envie de poser mes lèvres contrent les siennes. Je me retins, il n’allais pas gagner si vite. Je le regarda donc avec des yeux livides où germait l’ouragan. Je croisa ses yeux et détourna la tête aussitôt. Il avait l’air triste, Chuck Bass montrait des émotions ! Vive la comédie, pourtant quelque chose en moi me disait qui ne faisait pas semblant. Je balaya cette pensée et me dit que cela venait de mes anciens sentiments à son égare. Je reposa ma tête sur mon oreiller. L’ignorer, voilà ma technique. Il allait bien devoir partir si je ne lui disait mot.

Une seconde après, je réouvrit les yeux et il n’était cas quelques centimètre de moi. Il me regardait les mains dans les poches un air amusé au visage. J’allais le lui faire manger son sourire s’il continuait mais en même temps, avec il était tellement mignon. Il ma salua et me dit qu’il m’avait emmené des fleurs. C’était bien lui, essayer de ce racheter avec des cadeaux mais il ne m’aurais pas avec ça. Je le regarda et poussa un soupir, dommage qu’il ne l’aie pas monté. Il avait parfaitement raison, je lui aurai lancé à la figure ! Il me connaissait si bien. Voilà pourquoi avec lui j’étais tellement bien. Je n’avais pas besoin de faire semblant d’être une petite fille modèle. Il savait que je pouvais être comme je le voulais au moment où je le voulais. Je pouvais être une vraie garce et salope et deux minutes plus tard devenir aussi douce qu’un agneau. C’était comme avec Nate, je jouais un jeu mais pas avec Chuck. Nous étions pareils.

Mais bien sur, nous étions pareils lui et moi. Alors, je compris ce que je devais faire pour lui faire comprendre ce que qu’avait pu éprouver quand il m’avait abandonné, il y a deux mois. Je souriais intérieurement et tourna ma tête une fois de plus la tête vers lui l’air blasé. Il ne faisait rien, il me fixai intensément. Tant pis pour lui, je détourna une fois de plus mes yeux de cet être ou chose qu’était Chuck Bass. Je sentis une pression sur mon lit. Je n’avais pas besoin de me tourner pour savoir que Chuck c’était assis sur mon lit. Que devais-je faire ? Le jeter de mon lit et lui crier dessus ou de l’ignorer ? Je choisis la seconde proposions, c’était la plus simple. Je ne bougeai pas, j’attendais qu’il se décide à faire quelque chose. Je sentis une main sur ma cuisse au même moment un frison me parcouru le corps tout entier mais je savais si c’étais par désir ou par dégoût. Une seule chose était sur il avais du le sentir. Je ne pouvais rien faire. J’étais coincer. Je me décida enfin à me tourner vers lui. Je m’assis sur mon lui face à lui.

- Chuck ! Arrête ça tout de suite.

Que pouvais-je faire d’autre ? J’allais me lever et sortir de ma chambre quand une main m’en empêcha.

Ce fut l'effet inverse de celui que je souhaitais qui se produisit. Blair prenait un malin plaisir à me tourmenter en continuant à m'ignorer royalement. Ce fut seulement lorsque je pris les devants qu'elle ouvrit la bouche, mais elle se braqua d'autant plus et me repoussa. Je soupirais bruyamment, cette fille était incroyable. Une chose était certaine cependant, elle avait laissé paraître sa faiblesse en frissonant à mon contact. Et je comptais bien tirer profit de cet avantage. Elle ressentait encore quelque chose pour moi, ce reflexe était la preuve, au moins d'une émotion physique, si ce n'était plus et je le croyais vraiment bien qu'elle me le cachait par orgueil car je l'avais blessée.
On pouvait dire que je connaissais en effet la jeune-fille par coeur, nous nous ressemblions tellement. C'était peut-être d'ailleurs pour cela que nous n'arrivions jamais à établir une véritable relation: peut-être formions nous un couple trop... explosif. ça ne m'était jamais arrivé avec personne d'autre et je savais très bien, pour l'avoir vu, que Blair jouait un jeu constant lorsqu'elle sortait avec Nate. Sans cesse elle endossait le role de la petite fille modèle ce qu'elle n'était pas. J'aurais sans doute du dire à mon meilleur ami que c'était une mauvais idée de faire de Blair ce qu'elle n'était pas, qu'il fallait l'acceptait comme elle était. Je ne l'avais pourtant jamais fait, et à partir de maintenant je m'en préserverais même.

Je continuais à l'observer le plus patiemment possible quand elle se leva brusquement. Elle n'allait tout de même pas me faire le coup de la sainte-nitouche? Avant qu'elle ne quitte la pièce, sans réfléchir, je la retins, attrapant son poignet peut-être un peu violemment pour être certain qu'elle ne s'échapperait pas. Ce dont j'avais peur bien que je ne l'avouerais pas.
Je ne voyais qu'une chose à faire pour qu'elle reste sans avoir à me mettre à ses genous. Je murmurrais:

-S'il te plait ! Restes !

Sans attendre de réponse je la rapprochais de moi, même si elle me tournait le dos. Je repoussais délicatement d'une main ses cheuveux d'un coté tout en humant son parfum fruité, mes lèvres à son oreille et mon souffle frolant sa peau:

-Tu crois que je n'ai pas vu comme tu réagissais lorsque je ye touchais ?

Je sentais qu'elle n'était pas encore à l'aise, quelque peu raide, mais elle ne semblait pas fuir non plus. Doucement ma main baladeuse qui se trouvait sur sa hanches, continua sa trajectoire pour remonter jusqu'au décoleté nu de sa robe où je la caressais. Je remarquais agréablement que je déclenchais un nouveau frisson. Je la provoquais en demandant, susurrant toujours à son oreille:

-Tu souhaites toujours que je m'arrête ?!

J’allais quitter ma chambre et partir pour de bon quand il m’en empêcha. Ce qu’il pouvait être collant parfois. De quoi voulait-il encore me parler ? S’il voulait parler d’ailleurs. Mon poignet toujours dans sa main, je le regardais avec cet air de dégoût. Vous voyez quand vous regardez un os en décomposition depuis dix jours avec les larves dans le corps ? Et bien, ce fut la même réaction que j’eu à l’égard de Chuck. Lui par contre, me voulait ou alors il voulait mon corps mais les choses étaient reliés. Rester avec lui ? Pourquoi faire ? Chuck Bass, celui que l’on disait sens cœur était presque en train de me supplier de rester avec lui. Sa pression sur mon poignet était intense, même trop forte.

- Tu me fais mal.

Je me retournai une fois de plus vers la porte. J’attendais qu’il me lâche pour que je puisse, enfin, partir d’ici. Bien que le fait de laisser Chuck seul dans ma chambre ne me plaisais gère, il était déjà venu ici. Qu’aurait-il bien put faire de toute manière ? Il c’était rapproché de moi, tellement que j’arrivais presque à sentir son cœur battre. Il déplaça mes cheveux en me frôlant par moment. Que diable cherchait-il à faire ! Il se rapprocha encore plus de moi, sa bouche près de mon oreille. Mon cœur s’arrêta une seconde et je me raidis. J’eu envie de me recouler pour que mon dos touche son torse mais je me retins. Il me faisait encore tourné la tête, je ne savais plus ce que je voulais faire auparavant. Il me parlait. Je ne dis rien, respirant son odeur qui m’avait tant manqué. L’embrassé. Voilà ce qu’à cet instant je voulais faire mais si je le faisais, il allait gagner et je déteste perdre.

Sa main retoucha ma peau une fois que plus me faisait frémir à chaque contact. Il savait que je savais que j’avais frissonner alors à quoi bon le nier. Il me demanda si je voulais qu’il s’arrête. J’aurai aimé lui dire que oui, lui ordonné de ne plus venir ici et de partir tout de suite mais je n’en avais pas la force, pas l’envie. J’étais tellement bien en ce moment, cela faisait si longtemps que nous ne nous étions pas toucher. Il m’avait manqué. Je me reculai de façon à être contre lui. Son torse contre mon dos. Quel doux plaisir ! Il continuait ses caresses, remontant jusqu’au décolleté de ma robe.

- Humm…

Ce fut la seule réponde qui sortie de ma bouche. Je me retournai vers lui et le regardai dans les yeux. Je crus décelé un semblant de satisfaction dans ses yeux. Tant pis. J’allais peu être perdre aujourd’hui mais je gagnerai la guerre. Je m’approchai de lui, nos lèvres n’était plus qu’à quelques centimètres l’une de l’autre. J’aurai très bien pu l’embrasser, là maintenant, mais je ne souhait pas ou plutôt si. Ce que je voulais c’était ne pas perdre et pour le moment, c’était mal parti.

Est-il utile de vous décrire le sourire qui passa sur mes lèvres au moment très précis où je sentais que la garde de Blair baissait ? Cette expression de satisfaction qui m’était si chère !
Je jubilais en entendant son soupir plein de désir qui fut une réponse très précise à ma question et j’avais l’impression que ma peau était en feu lorsqu’elle se colla contre moi. Je lui faisait peut-être perdre la tête mais la jeune fille avait toujours eu le don de réveiller mon ardeur déchirante, mon coté sauvage. Plus que n’importe quelle autre femme. Et pourtant on pouvait dire qu’il y en avait eu. Sans me vanter bien sur.
Mais si je mourrais d’envie, là tout de suite maintenant, de déchirer cette si belle robe qu’elle portait, pour qu’elle soit à moi le plus vite possible tellement je bouillonnais, je retins mes pulsions. Blair ne méritait pas qu’on la traite avec autant de brutalité. Elle se montrait certes très fière et forte mais je savais mieux que personne comme elle était fragile et beaucoup plus romantique qu’elle ne l’affichait. Oui vous avez bien compris, je suis certainement l’une des personnes le mieux placé pour savoir ça d’elle. Je ne la connaissais pas d’hier cette petite. Et puis j’étais probablement le seul à avoir un jour trouvé la cachette où se trouvait la seule chose qu’elle préférait garder secrète et qui n’était nul autre que son journal intime. Oui j’avais déjà lu ce carnet défendu orné d’un ruban de soie et caché sous le matelas de son lit, il y avait quelque temps maintenant puisque c’était un peu avant le début de l’été.

Ma main baladeuse continuait son parcours jusqu’à son cou si doux et si blanc lorsque Blair se retourna. Nos regards se rencontrèrent et je perçus dans le sien tout d’abord cette supériorité qu’elle aimait tant afficher, cette assurance dans ses yeux. Mais je ne pouvais également que remarquer l’hésitation et le doute qui planait également dans ces intentions. Sans oublier une pointe d’appréhension et de crainte. Alors comme ça elle avait peur de moi ? J’aurais du m’en montré plus qu’heureux mais au contraire, sans que je ne puisse expliquer pourquoi, j’aurais souhaité une réciprocité à ce doux sentiment qu’était l’attention et le plaisir. Elle s’approcha doucement, comme par résignation, et l’espace d’un instant mes prunelles s’assombrirent et j’eus envie de la laisser partir comme elle le souhaitait un instant plutôt. Cet instant ; ces retrouvailles, devaient être inoubliables, hors pour l’instant ce n’était pas sur le point d’être le cas. Moi qui accordait si peu de sens au lien entre les sentiments et le sexe, j’eu envie de tout arrêter.
Seulement elle s’offrait à moi et j’avais tellement envie d’elle. Sans compter que quand elle reprendrait ses esprits je ne savais pas qu’elle serait sa réaction. Ces trois facteurs firent donc que je détournais ses intentions pour qu’elle ne fasse pas le premier pas en m’embrassant et se soumette mais que je nichais mon visage dans son cou pour l’embrasser doucement puis pour humer cette odeur sucrée que j’aimais tant chez elle :

- Jamais je n’oublierais ce parfum.

Doucement je passais une main dans le dos de la jeune fille pour y descendre lentement la fermeture éclair de sa robe. Puis je relevais la tête pour croiser à nouveau son regard où je n’espérais plus voir de réticence. Seulement je préférais fuir la réalité et fermai donc les yeux. Mes mains vinrent ensuite glisser jusqu’à ses joues que je caressais puis je ramenais doucement son visage près du mien pour l’embrasser avec une fougue non dissimulée.

Arrêt sur image. Chuck Bass venait de me laisser gagner ? Revenons un cours instant en arrière. Après que j’ai abandonné et au moment où j’allais le laisser continuer. Je m’étais retourné et j’avais osé planter mon regard dans le sien comme s’il m’hypnotisait. Mais ce qu’il avait-y lire ne l’avait sûrement pas plus. J’avais peur oui, mais pas peur de lui, peur que cela ne recommence, qu’il m’abandonne une fois encore. J’allais l’embrasser, que nos lèvres puissent enfin s’unir quand il se défila. Sa bouche si appétissante venait de prendre la direction de mon cou. Ses lèvres se posèrent dans mon cou et un frisson me parcourt une fois encore. J’avais la sensation qu’il me procurait, enfin sauf quand cela me faisait mal. Je souris sans qu’il ne puisse le voir, trop de fierté pour le lui montré. Il aimait mon odeur et j’étais presque sur qu’il m’aimait mais cela ne l’avais pas empêché de m’abandonné.

Le Chuck que j’avais connu était encore de retour. Il enleva ma robe d’une façon aussi sensuelle et romantique que mon cœur se mit à battre plus fort. Il releva la tête alors que j’avais baissé les yeux. Je n’osais pas recroisé son regard encore une fois. J’en voulais plus, je le voulais tout simplement. J’avais peur qu’il y renonce si ce qu’il voyait en moi ne lui plairait pas. Je détestais sa façon de lire en moi, je me sentais vulnérable face à lui comme s’il savait tous de moi. Il m’interrompit dans mes réflexions car ses lèvres venaient, enfin, de rentrer en contact avec les miennes. A ce moment précis j’étais sur de une chose, il me voulait et il allait sûrement m’avoir. Je répondis au baiser bien que je sois moins enthousiaste dira-t-on que lui.

- Chuck, qu’est ce que tu viens de faire !

Je ne parlais en rien du baiser ou de la robe mais le fait qu’il me laisse gagner et soit si « romantique » commençais à me perturber réellement.

En deux ou trois mouvements experts j'avais laissé glisser la robe de Blair au sol et enlevé ma veste de costume bien peu soucieux pour une fois de gagner à notre petit jeu favori. Je me détachais de la jeune-fille l'espace d'une seconde pour l'admirer dans sa lingerie fine. Dieu qu'elle était belle ! Mes mains venaient effleurer ses hanches plus avide et empli de désir que jamais quand elle m'interrompit et me posa une question comme apeurée.
Je relachais une nouvelle fois à contre-coeur mon emprise sur elle et tentais de croiser son regard. Seulement Blair me fuyait à mon grand désespoir. Je l'avais trop fait souffrir. j'aurais tant aimé qu'elle se laisse aller et arrête de penser. Je sentais que nous n'irions jamais de l'avant si je ne répondais pas sincèrement. Pourtant je n'avais pas le courage de l'affronter. Pas aujourd'hui. Je souris ironiquement:

- Eh bien comme tu le vois je te déshabille. Et essaie de te faire plaisir.

En même temps que je prononcais cette dernière phrase, je pris la main de Blair et l'enmenait a coté du lit ou je la fis doucement tomber sur le matelas. Couché ainsi auprès d'elle j'aurais pu rester des heures à coté de cette femme. Mes mains vinrent caresser son ventre et je sentis le coeur de Blair battre un peu trop vite. Je savais que je la perturbais mais pas de la bonne façon à mon gout. Mes erreurs me hantaient t"elles?
Je relevais donc la tête jusque vers son visage et la fixais d'une manière ou elle fut obligée de retourner la tête vers moi. Mes mains baladeuses furent coupées nettes dans leur élan et je fronçais les sourcils. Hors de question d'aller plus loin tant qu'elle continuerait à me fuir !

-Blair ! Qu'est-ce qu'il t'arrive ? Et ne me ments pas je sais qu'il y a quelque chose !

J'étais inquiet pour elle a présent et ne cherchais nullement à le cacher. Je voulais tellement que tout soit plus simple !

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